
Historique du groupe
L’histoire du groupe EEDF Jean-François de Lapérouse :
Fondé en 1945 par Pierre LEVY (Chevreau), le groupe Éclaireuses et Éclaireurs de France Jean-François de Lapérouse a été dirigé par son fondateur jusqu’en septembre 2001.
Depuis, plusieurs responsables se sont succédé, élu⸱es par les membres de plus de 16 ans :
Wallyd BENCHIKH (Gayal) | 2001 – 2004 |
Yves LASSAGNE (Pécari) | 2004 – 2008 |
Dorothée DE LAPOYADE (Lionne) | 2008 – 2018 |
Fanny PEIGNÉ (Tayra) | 2018 – 2019 |
Emma MOUTON (Twiga) | 2019 – 2020 |
Amélie DEBATISSE (Panda) | 2020 – 2022 |
Caroline BERREBY (Hulotte) | 2022 – 2024 |
En 2024, l’organisation du groupe a été modifiée. Il n’y a plus de responsable de groupe, mais une équipe composée d’une organisatrice, actuellement Hélène PIERROT (Hermine), d’une coordinatrice, Morgane Desportes, d’une trésorière, Gaelle Zinkiewicz, et de représentants, Maxime Bueno (Muriqui) et Alexane Vidal (Mangouste). Pour plus d’informations, consultez la page Organigramme.
Grâce à ces différentes générations de responsables, notre groupe continue de faire vivre les valeurs du scoutisme laïque et de transmettre l’esprit des Éclaireuses et Éclaireurs de France.
Chants du groupe
Historique du scoutisme
LA DEVISE
Les scout⸱es du monde entier partagent une même devise qu’ils⸱elles sont fier⸱es de connaître et de crier :
« Scout⸱es toujours… prêt⸱es ! »
Elle a été adaptée aux Eclaireurs⸱euses :
« Eclaireuses Eclaireurs de France toujours… prêt⸱es ! »
LE SCOUTISME FRANÇAIS
Les EEDF appartiennent au scoutisme français c’est-à-dire qu’elle est une des cinq associations reconnues et représentées au niveau mondial, à savoir :
- Les Eclaireuses, Eclaireurs de France (EEDF) créés en 1911 ;
- Les Eclaireuses, Eclaireurs Unionistes de France (EEUF) créés en 1911 ;
- Les Scouts et Guides de France (SGDF) réunis en 2004 ;
- Les Scouts Musulmans de France (SMF) créés en 1990 ;
- Les Eclaireuses, Eclaireurs Israélites de France (EEIF) créés en 1923.
- Mais aussi, sont considérés comme membres associés : Les Scouts Vietnamiens de France.
LE GROUPE
Le foulard du groupe Lapérouse est de couleurs bleu roi et orange, il se reçoit au bout de trois sorties.
Ce groupe a été créé en 1945 par Chevreau. A ses débuts, le groupe est davantage localisé dans le XVIème arrondissement de Paris. La Troupe Lapérouse (composé de deux patrouilles d’éclaireurs⸱euses) et la meute de l’Alizier (constituée des louveteaux) sont déjà présentes. On trouve trace des premiers routiers dès 1947.
En 1949, les filles arrivent au groupe, ainsi une nouvelle troupe naît : celle de l’Astrolabe.
En 1956, le groupe possède pour la première fois un local fixe.
En 1957, une deuxième patrouille de fille est créée.
En 1987, se déroule le premier camp en Côte d’Ivoire pour les routiers.
En 1993, une deuxième meute est créée, la meute du Meurisier.
En 2000, les deux meutes sont réunies.
En 2013, la ronde des lutins, les Farfadets, fait son apparition.
JEAN-FRANÇOIS DE LAPÉROUSE
Qui fut Jean-François de Lapérouse ?
Vous connaissez tous la troupe Lapérouse et celle de l’Astrolabe. Mais connaissez-vous vraiment qui fut Lapérouse et que fut l’Astrolabe ?
Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, est né le 23 août 1741 à Albi, dans la province du Languedoc.
Entré dans la marine dès l’âge de 15 ans, il participe à la guerre d’Indépendance, et à son retour, il est chargé par Louis XVI d’un voyage autour du monde dans le Pacifique. L’expédition de Jean-François de Lapérouse se fait à bord de la frégate « la Boussole » accompagné de « l’Astrolabe« .
Il partit de Brest en 1785 pour atteindre la Cap Horn, puis remonter jusqu’au Canada, pour aller ensuite en Chine et longer la côte jusqu’en Russie, et enfin redescendre jusqu’à Sydney.
C’est en 1788 qu’il a pu expédier son dernier courrier…
Et ce n’est qu’en 1828 que Dumont d’Urville retrouva le lieu de naufrage du bateau : l’île de Vanikoro, dans l’Océan Pacifique.
Jacques Jasmin a écrit a posteriori un poème en sa mémoire, dont voici un extrait :
Aussi des vieux marins la famille fière,
Quand elle entend ses grands noms,
Fait vite luire l’œil
Mais à celui de Lapérouse
Elle s’allume et tire le chapeau !
Et moi je tire le mien devant sa statue
Car le peuple m’apprend sa gloire tout à fait
Et je l’entends qui fait bourdonner dans la rue
« Il s’en alla au loin, si loin que, par le froid ou par le chaud il fut changé en bronze… et bronze nous revient ».
A BRAS DE FER…
Avant d’entrer dans la marine, Jean-François fut élevé au collège d’Albi. La discipline y était rude, et les châtiments corporels courants. Le portier du collège, ancien sergent, particulièrement robuste, avait la main lourde. Il s’en acquittait si bien qu’il avait été surnommé par les élèves « Bras de fer » et ses coups de fouet étaient réputés.
Un jour, Jean-François dut subir ce châtiment. Pendant toute sa punition, il serra les dents et resta stoïque, sans pleur, sans plainte. Puis rendu à la liberté, il s’écria « A bras de fer, cul de bronze ».
Aux détails et conditions près, sachons en toutes circonstances rester aussi courageux. Lors des moments durs, il faut savoir rester de marbre en maîtrisant ses émotions.
… CUL DE BRONZE
LA LOI
Il s’agit de la règle que chaque Eclaireur, ou Eclaireuse, se doit d’intégrer comme règle de vie personnelle, elle aide à réfléchir et à prendre ses responsabilités. Par elle tu mérites la confiance de tes camarades et cette loi ne vaut que par des actes vécus.
L’ECLAIREUSE, L’ECLAIREUR…
Est loyal(e) ;
Est propre, maîtrise ses paroles et ses actes ;
Sourit même dans les difficultés ;
Aime le travail et l’effort, ne fait rien à moitié ;
Se rend utile ;
Sait obéir et agir en équipe ;
Respecte le travail et le bien de tous ;
Ecoute les autres et respecte leurs convictions ;
Pratique la fraternité scoute ;
Aime et protège la nature et la vie.
LE SALUT
Le salut se fait de la main droite, les Eclaireuses et Eclaireurs se serrant la main gauche, main du cœur en signe de reconnaissance et de fraternité.
On peut le faire seulement lorsque l’on a prononcé sa promesse.
Les trois doigts levés symbolisent les trois points de la Promesse, le pouce appuyé sur l’auriculaire symbolise que le plus fort se doit de protéger le plus faible.
